D’après son rapport, les marins des navires offshores seraient les mieux lotis avec une note générale de satisfaction de 8,4/10. Les vraquiers (6,7/10), les pétroliers (6,5/10) et surtout les porte-conteneurs (6,3/10) seraient, eux, moins propices au bonheur. Globalement, c’est une nouvelle encourageante pour les marins du monde entier, après une année 2023 marquée par une baisse continue du moral des marins.

À partir de dix questions, concernant notamment les salaires, la nourriture et les services sociaux, le SHI évalue chaque trimestre depuis 2015 divers aspects de la vie des marins. Parmi les éléments ayant contribué à la présente hausse de la note, on compte aussi une meilleure camaraderie à bord, des salaires équitables payés à temps, l’accès à internet et l’amélioration des programmes de formation.

Mais de nombreux défis persistent. Le déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée, avec des contrats de longue durée et des congés à terre limités, reste une préoccupation importante. Le rapport souligne que sur certains navires les conditions de vie médiocres et le manque d’équipements de qualité ne font qu’aggraver la situation.

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La direction générale de la mobilité et des transports de la Commission européenne a dévoilé le 29 juillet 2024, une plateforme numérique qui recense l’ensemble des subventions, prêts et autres produits de financement disponibles administrés par l’Union européenne, les États membres et les institutions financières privées. Cette simplification de la recherche aux acteurs du secteur maritime paneuropéen vise à promouvoir la décarbonation du transport maritime et à soutenir la transition écologique du secteur maritime.

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Le Parlement européen a adopté une résolution sur la construction d’une stratégie maritime européenne, visant à encadrer les investissements étrangers dans les infrastructures essentielles de l’UE, dont les ports. Il appelle notamment à “fixer des limites pour les investissements étrangers”. Dans le viseur, les investissements chinois dans les infrastructures européennes, notamment portuaires, qui ont connu un essor à la suite de la crise de l’euro. Et principalement trois géants chinois : COSCO, China Merchants et Hutchison Port Holdings.

China Merchants Port (CMP) possède par exemple des parts des ports d’Anvers (Belgique), ainsi que Fos et Le Havre (France). Tandis que COSCO est actionnaire majoritaire des ports de Zeebrugge (Belgique) et de Valence (Espagne) et possède des parts du port de Vado Ligure (Italie) ou encore Rotterdam (Pays-Bas).

Avec une part de 16 % en 2021, la Chine est le principal partenaire commercial de l’Europe pour les échanges de marchandises. De plus, Pékin contrôle environ 10 % du trafic des conteneurs en Europe.

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